Regards croisés : sous-traitance et Qualiopi

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Après avoir suscité bien des pronostics et des extrapolations, le décret récemment publié (31/12/2023 au JO) change la donne en matière de sous-traitance sur le marché du Compte Personnel de Formation (CPF). Si le principe de l’encadrement de la sous-traitance est acté – et déjà abordé par l’indicateur 27 du RNQ/Qualiopi – il semble pour le moment vouloir être circonscrit aux prestations accessibles sur la plateforme Mon compte formation.

Dans cette continuité, la dernière mouture du Guide de lecture du Référentiel National Qualité (dans sa 9ème version du 08/01/2024) intègre des préconisations sur la sous-traitance, subséquentes à ce décret. Si l’obligation de déclarer son activité pour les prestataires indépendants en sous-traitance est une question encore âprement débattue, on voit pourtant apparaître un nouveau serpent de mer : et si après-demain l’obtention de la certification Qualiopi devenait obligatoire pour l’ensemble des intervenants en sous-traitance sur une prestation de développement des compétences ?

Si cela semble relever encore du domaine de la conjecture, est-ce pour autant souhaitable, faisable, réaliste, et surtout réalisable ? Pour vous éclairer, nous avons posé ces questions à deux experts aux points de vue aussi bien convergents que divergents : Gilles TRICHET, responsable de la pratique qualité chez Lafayette et Jacques ABÉCASSIS, consultant expert des questions de développement des compétences au sein de LUCID Conseil et Formation.